Et bien justement, je ne sais pas. Enfin, je savais et j'ai due oublier car je ne me souviens pas. Quand ma vie avait commencé, je devais avoir neuf ans. Est-ce que tout les enfants commence a vivre a cet age? Est-ce qu'ils oublient tout de l'avant? Je ne sais pas, aurais-je due leur demander? Et bien maintenant, c'est trop tard. Et je ne pense jamais savoir. Et ça m'est bien égale; je ne vais pas en mourir. Mais si j'ai faillis en mourir, et bien non. Je en disparais pas sur commande.
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C'était un matin brumeux, si rare dans un des désert de l'égypte antique. Tout le monde devait se réjouir d'avoir enfin de l'eau en sortant de chez soit, un matin. Mais ils ne savaient pas que je m'étais réveillée, sinon ils n'auraient pas béni cette journée.
Mes yeux commencent par s'ouvrir lentement. Mon corp lentement se met en marche. Et je me lève, tel un robot rouillé. Et mon cerveau commence a fonctionner. Et pose des questions. Cet idiot pose toujours des questions. Un, où suis-je. Il y a des maisons pierreuse, un petit chemin de dalle. Après quelques pas, j'hésite. Mes pas résonnent tellement sur la roche qu'on m'entendrait de partout. Deux, qui m'entendrait? C'est vrai que les maisons ont l'air aussi vides et abandonnés qu'un village fantôme.
Et voilà les habitants qui viennent me saluer. Tout d'abord de simple ombre flous. Puis des visage blanc, effrayés. On dirait que je suis un monstre et que je vais les dévorés. Puis ils ont l'ai inquiet. Comme si j'étais malade et que j'allais mourir. Puis ils disparaissent silencieusement.
Mes pas résonne encore plus fort. Je cours dans ce village-fantôme sans m'arrêter. Je ne suis pas épuisée. Je ne demande pas si c'est normal car je ne sais pas si ça l'est. Je ne pleure pas. Je ne ris pas. Pourtant mon coeur semble vouloir sortir de mon corp. Et j'ai envie de profiter du ciel sans nuage. Je cours une heure, deux sans plsu compter. Des dalles, il ne reste que du sable chaud. De la brume, il ne reste que les taches bleus que j'entrevoit dans le doré. Et du village, je ne sais pas. Je n'ose pas me retourner. J'ai l'air si petite dans l'immenssitée brulante. Pourtant, je me sens forte comme les montagne que j'entrevoit au bout. Et je cours toujours par là, je ne sais pas pourquoi. Ce que je sais se résume a un constat: je vit.
Et un nom. Lissa. Du peux de parole que je pense savoir, cela veut dire voleur. Pourquoi je m'appelle comme ça? Qui m'a donné se nom? pour l'instant, peut m'importe et je continue ma course dans le désert. Comme si le diable étais a mes trousses, que je fuyais une chose intouchable. Je ne savais pas ce que c'était. Alors pourquoi je continue ma course?
Au loin, il y a une mère toute grise. Elle a des reflets marrons. Serais-ce une mère de pierre? Quand je la vois, j'ose me retourner. Il n'y a rien autour de moi. Des traces effacées par le vent que je ne sens pas. Des taches bleu que je ne discerne plus. Un mot me viens, mirage. Et au loin, des montagnes et une mer. Comme il n'y a plus de danger, mes pas se calment. Et je peux observer la mer de plus près. Le soleil n'est plus si bas; il éclaire de ses rayons tout le désert. Il ne semble pourtant pas m'éclairer. Mon esprit s'assombrit alors que la lumière s'approche. Ce n'est pas la lumière du soleil. C'est une lumière plus chaude, oppressante. Qui semble attirer mais pourtant a l'air repoussante.
La mer n'a jamais était près. Qu'est ce que c'est? J'entend de grand bruit qui viennent de là-bas masi je ne les reconnaient pas. Des noms me viennent mais s'en vont. Comment t'appelles-tu, mer de pierres, de chaleur et de bruit. Je ne me sens pas avancer. Je ne sens riens du tout. Je sens juste cette mer, et son nom qui est là sans venir dans mon esprit. Son nom qui me réchauffe rien quand le cherchant. Ce nom que j'ai entendue s'en m'en rendre compte. Et qu'aujourd'hui je ne sais pas.
Le sable redevient pierre. Le silence devient grand grondement de voix et de bruissements divers. Et la chaleur sale, poisseuse m'attire. Et pourtant, je pourrais entendre n'importe quoi, mais je l'entend. Le nom qu'on lui donne, a cette mer. Ceci est la ville.
Mes pas ne résonne pas, cette fois. Ou tout les bruits les étouffent. Mes ils me mènent tout de même vers le centre. Personne ne remarque que je suis là. Personne ne remarque quoi que ce soit. Je marche toujours aussi doucement entre les maisons serrées, entre les gens invisible. Je ne les vois pas et eux n'on plus ne savent pas que je suis là. Pourquoi sommes-nous tous invisible les uns pour les autres?
Je traverse ainsi toute la journée, place et avenue. Ruelle et jardin. Jusqu'à un lieu plus espacé que le reste. Les maisons s'écarte, comme en une révérence autour d'un immense batiment. Sa pierre dorée miroite au soleil. Ses grandes portes décorées semble fermés, cachant un lourd secret. Même si il n'y a moins de personne, l'air est beaucoup plus lourd ici. Qu'y a-t il derrière ces portes? J'avance pour le savoir. Sans entendre le bruissement des gardes qui me barre la route.
Mes yeux se plongent dans leurs regards. Je sens leur joie, leur tristesse ou leur colère. Un instant, je les touches avant de les repoussés. Ne laissant de leur coeur que folie et horreur. Devant le spectacle des hommes rendus irraisonnable, enfin je me sens heureuse. Comme si il m'était vitale de faire ça. C'est vitale a mon bonheur. Mais mon bonheur est-il vitale?
Je n'ose plus rentré. Je ne veux pas savoir. J'ai eu de la joie, cela me suffit. La longue journée est finit. Le rouge du soleil semble pâle par rapport a celui des hommes qui se plantent leur lance dans le coeur. Des regards tombent sur moi. De passants me voyant enfin. Pourquoi faut-il la mort pour ne plus être invisible? Ils me voient, souriante dans la marre de sang et de folie. D'autre cri me viennent. Je vois désormais les autres. Et les gardes qui m'entourent doucement.
Mon corp agis automatiquement. Et personne ne comprend où je suis, une fois que je suis retombée en dehors du cercle de lance. Sans un coup d'oeil derrière, je recommence a courir. Mais cette fois, ce n'est pas moi qui fuis le dangers intouchables. Désormais, ils crient au loin tandis que je me glisse dans les ruelles sombre. Par où sortons de cette ville?
Je n'avance peut être plus. Je suis peut être toujours dans le recoin sombre de l'une des rues. Mais la brise nocturne chasse les dernière vapeur de ville. Mes yeux ne s'ouvrent pas sur des portes dorées ni sur des barreaux. Ils voient les étoiles. Comme pour la première fois. Et autour, des murmures étouffées acceuillent mon réveil. La deuxième chose que je vois ce sont eux. Ce sont les esprit qui entourent la où je me tiens. Ce sont les fantôme du cimetière qui est juste devant moi.
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Mes yeux se rouvre sur un ciel sans nuage. Je me lève sur le toit branlant d'un vieux batiment abandonnés. Mes pas m'emmènent sur la grande place où se tient le palais. Et mon sourire sur mes lèvres s'allume. Au loin, je vois un autre escadron de gardes venant me saluer. Mon corp de jeune fille s'étire automatiquement a leur approche. Je les attend patiemment. Leur lances sont de nouveau autour de moi comme un filet qui se resserre. Ils m'entourent avant de s'écrouler en hurlant.
Je pars dans un cercle d'homme musclés criant de terreur. Je reprend mon chemin vers le seul endroit où je suis bien. J'avance entre les rues. Les gens sont toujours invisible pour moi. Pourquoi ils ne me voient toujours pas? Peut a peut, les gens me quittent. Petit à petit, je me retrouve seule a marché dans cette direction. Et je ne suis plus moi-même qu'une ombre arpentant les sombre ruelle de la ville.
Ai-je vraiment une destination? Ai-je vraiment un endroit où je serais toujours présente? Quand je marche, je m'oblige a penser. Et je ne fais pas attention d'où je vais. Je le sais. Désormais, je sais où je vais, ce que je veux et mon nom. Et c'est tout. J'en ai pas besoin de plus. Je regarderai toujours l'avenir au moment où j'y serais obligée. En attendant, je m'amuse.
La lumière glacée qui tombe sur les sépultures casserait la plus belle des joies. Mais comme la mienne n'a rien de beau, mon sourire ne s'en vas pas. Le soleil semble danser dans le ciel. Les nuages inexistant m'entoure. Je ne sens pas ses rayons brulant ma peau. Et le pourquoi ne me viens pas a l'esprit.
J'attend au milieu des squelettes enterrés. Il ne me disent rien. Je ne suis pas seule mais je me sens tout de même dans une immense solitude. Cette sensation est brisée part une petite forme blanche qui me saute dessus. Son corp immatérielle me traverse et se retourne en pleurant. Con visage pâle et enfantin me regarde avec tristesse. Cela ne me fait pas plus qu'un peu de pitié. Mais je lui fais pourtant un sourire jovial.
A grands mots maladroit, il tente désespéremment de m'expliquer quelque chose d'incompréhensible dans sa bouche. Que veut-il me dire. Quelques mots me parlent mieux que d'autres et je comprend. Les autres esprit ont décidé de faire un tour autre part. Mon soupire montre toute mon désespoir.
La petite boule spirituel semble s'accrocher a moi pour me suivre. Je le renvois gentiment sur sa tombe. Une petite tombe d'enfant. Une petite tombe tristement colorée.
De nouveau, la sensation de la ville m'absorbe. Les pierres chauffés par le soleil matinales résonnent doucement. Cette journée n'est pourtant pas particulière. Alors pourquoi je me sens aussi triste? Ma remarque idiote me ramène sur terre. Je continue mon chemin comme tout les passants. Ceux qui ne me connaissent pas mais qui me connaitront un jour.
La ville se remplis avec le soleil levant toujours plus haut ses rayons. Je me fonds dans la foules comme tout le monde. Le monde est faits d'être invisible. Ils ne me voient pas et je ne sens pas leur présence. Chacun est seule et invisible. Doit-on en pleurer? Et enfin le palais se dresse de nouveau.
Mais il y a quelque chose de différent. L'air n'est plus si oppressent. Il sens bon la magie. Une magie comme celle de la vie elle-même. Une magie tellement pure que je dois paraître horrible a coté. Et elle se cache derrière les hauts murs. Ils se sens. Ca veut dire que l'air se sens mieux la vie? Je m'arrête devant les portes. Personne en me sens. Car il n'y a tout simplement personne autour de moi.
Tout a coup, j'ai une furieuse envie de rentré dans les murs. Cela ne m'étai jamais arrivé. Pourquoi aujourd'hui? Ma question se perd et je grimpe le mur de pierres avec une telle facilité que j'ai l'impression qu'on m'y a aidé. Le rebord brun me laisse de quoi marcher. Je fait ainsi le tour de beau jardin invisible et d'imperceptible salle d'or.
Je me retourne, tout a coup. Il y a nettement une présence de mon dos. Pourtant, elle est plus insensible que celle du monde. Des yeux m'observent sans vraiment exister. Des pas me suivent sans laisser de trace. Et j'ai beau me retourner, je ne sens personne.
Je visite tout de mes yeux. J'essais de retenir le moindre détail. Mais il y a tant de choses inutiles que je ne peux pas voir l'essentiel. Et encore moi les hommes invisible qui m'encerclent. Je les sens mais je ne les voix pas. Je sais qu'ils m'épient mais je ne sais pas où. Qui est-là? Hurle mon esprit mais sans le dire réellement. Pourtant, je suis déjà repéré.
Leur contour se dessinent. Je ne peux plus avancer. Et désormais, ils sont plus visible que n'importe quoi d'autre. Ils m'encerclent. Je pourrais leur sauter dessus. Je pourrais transpercer leur esprit. Je pourrais fuir en quelques pas. Pourquoi je ne le fait pas? Je me sens moi-même devenir invisible. Je sens mon existence coulé entre mes doigts. je n'entend plus que là prière chantée par ces hommes.
Mon coeur s'espace. S'emplis de trous. J'ai l'impression que mes pas me dirigent vers un gouffre mais je suis bien là. Je ferme les yeux un instant pour oublier.
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Quand je rouvre mes yeux, je ne suis plus là. Je suis devenus encore plus invisible. Pourtant je sens que je suis au coeur de tout. Je sens chaque chose autour de moi, pourtant je ne sens plus que je suis quelque chose. Aucune question ne me vient. Le monde bleu nuit qui m'entourent brille de milles couleur. Pour la première fois, mon rire devant cela est sincère.
Et les larmes qui sortent des mes yeux entrouverts son réels.
Je en sens pas la magie qui m'accompagne. Un douce douleur s'insinue en moi. Qu'est ce? Je n'en ai aucune idée mais je profite d'enfin avoir mal. Je ne sais pas si c'est réel ou pas. Mais je suis enfin quelqu'un de normal. Quelqu'un de normal et invisible.
Mes pas me font avancée un peu. Lumière et nuit s'enchainent. Je ne vis rien. Je ne sais plus où je suis. Je sais mon nom. Je ne sais pas ce que je veux. Mais je sais que je veux être heureuse. Je ne sais pas où aller mais je sens que je ne serais jamais présente. Je serais toujours un passé invisible.
Je n'ai plus rien. A part une grande joie, de la douleur et un nom. Je les garde au fond de mon coeur et je referme les yeux pour ne pas oublier.
Mes mains envois des salutations. Mon sourire s'éclaire devant des inconnus. Je cris des bonjour accompagné d'un nom que je ne connais pas. Et celle qui choisi mes actes n'est pas moi. je suis visible, vivante. Avec un nom, de la joie et de la douleur. Je suis bannis mais je suis toujours là.